Conférence publique organisée dans le cadre des Journées biennales de la FGSE
Les tous premiers animaux ont évolué, il y a plus de 500 millions d’années, lors d’un événement évolutif exceptionnel appelé l’Explosion cambrienne. Des fossiles étonnants, conservant des tissus mous, nous révèlent que ces premiers animaux étaient très différents des animaux vivants aujourd’hui. Les plus curieux appartenaient au groupe nommé Radiodonta et ont longtemps été considérés comme les premiers prédateurs… Mais étaient-ils réellement des monstres si féroces ? Lors de cette conférence, nous explorerons ce que nous dévoilent les fossiles sur l’écologie de ces animaux éteints.
Les cœlacanthes sont des poissons qu’on ne connaissait que sous forme fossile jusqu’à ce qu’un spécimen vivant fut pêché en 1938 dans les eaux de l’Océan Indien. Ces animaux, qui sont évolutivement parlant plus proche des humains que de la majorité des poissons, sont devenus l’emblème des « fossiles vivants » en raison de leur supposée évolution très lente. Mais méritent-ils ce qualificatif ? Des fossiles découverts récemment à près de 3’000 mètres d’altitude dans les Alpes grisonnes apportent un nouvel éclairage à cette question.
Le travail de nombreux spécialistes et la découverte de nouveaux fossiles rendent possible la construction d’un schéma simplifié montrant l’évolution des hominidés à partir de formes arboricoles jusqu’aux Homos sapiens actuels. Il apparaît clairement l’influence de l’environnement, de la maîtrise du feu et de la nourriture sur l’évolution du cerveau. Cette évolution concerne aussi bien l’augmentation du volume cérébral que l’organisation interne du cerveau.