À La Grange de Dorigny-UNIL, discussion autour d'une œuvre collective sur la notion de refuge, d’abri, inspirée de la « Ruche » parisienne et construite à partir des débris de l’Exposition Universelle, qui fut au début du 20e siècle, refuge de jeunes artistes démunis.
« La Ruche humaine » siège cette saison dans l’escalier qui mène à la salle de spectacle du Théâtre La Grange de Dorigny.
Pour ce travail, Catherine Bolle a souhaité explorer la possibilité de fabriquer des tavillons en plexiglass, fidèle à cette matière qu’elle travaille depuis plusieurs années. L’idéal de départ étant de permettre la fabrication d’un habitat facile à construire en cas de catastrophe, d’exclusion, de migration...
Tavillons de bois réalisés par Francine Perret, dessins de tavillons exécutés par Catherine Bolle, programme et algorithmes imaginés par Richard Timsit. Tous les éléments sont là pour la réalisation de la « Ruche humaine » !
L’histoire d’une rencontre et de la collaboration de trois personnes issues de trois milieux, de trois métiers qui se sont complétées et inspirées, chacune à travers son savoir-faire.
Un échange de savoirs qui pourrait donner à réfléchir aux scientifiques et déboucher sur d’autres recherches, d’autres projets...
En introduction, Sylviane Dupuis initiera la discussion avec un texte sur « La Ruche humaine » : du lieu-refuge comme œuvre d’art à la « tente fragile » du poème.