Dans son dernier ouvrage La douce indifférence du monde, Peter Stamm met en place un dispositif littéraire sophistiqué, de mise en abyme en jeu de miroirs, pour raconter une mystérieuse promenade mémorielle dans le grand cimetière de Stockholm. Entrée 10 CHF, inscription obligatoire
Depuis son premier roman, Agnès, paru en 2000 aux éditions Bourgois pour sa traduction en français, en passant par Paysages aléatoires (2002), D’étranges jardins (2004), Sept ans (2010), Au-delà du lac (2012), Tous les jours sont des nuits (2014), ou encore L’un l’autre (2017), Peter Stamm aime à plonger en eaux apparemment dormantes, regarde l’extraordinaire sous la surface des existences ordinaires et déploie des univers d’une étrangeté étonnamment intime. D’une écriture minimale et tendue, le romancier alémanique revisite les motifs de la fuite, de la disparition, de l’amour, de la liberté et du double, s’inscrivant ainsi en maître des sentiments souterrains et en sondeur de mirages.
Rencontre en allemand, traduite en français
Modérée par Stéphane Maffli, assistant diplômé en littérature allemande à l’Université de Lausanne