Economiste de renom, le Prof. Peter Zweifel présentera des modèles théoriques qui expliquent la forte disposition à payer pour les traitements en fin de vie. Ce Professeur émérite de l’Université de Zürich détaillera en outre les résultats d’une étude menée auprès de 1'500 adultes en Suisse, qui confirme les prédictions théoriques et révèle notamment l’importance de l’impact sur la qualité de vie dans la valeur perçue d’un traitement.
Une part significative des dépenses de santé est consacrée aux soins prodigués durant la dernière année de vie. Ce phénomène est surprenant d’un point de vue purement économique, car les bénéfices potentiels en termes de santé sont limités par un horizon temporel court. Peut-on donner une explication rationnelle à l’explosion des dépenses de santé dans les mois précédant le décès ?