Dans le cadre du séminaire de recherche du groupe des Humanités environnementales
Dans son ouvrage « Le sauvage et l’artifice, les Japonais devant la nature » (1986), Augustin Berque proposait d’illustrer la complexité et la porosité des concepts de nature et de culture au Japon. Aujourd’hui, le Japon est traversé par de multiples crises qui n’ont eu de cesse de bouleverser ces concepts. Face à la crise énergétique post-Fukushima et en réaction à l’exode rural encore important, de plus en plus de personnes retournent en campagne et rejoignent le mouvement de la permaculture. Elles se réapproprient des territoires délaissés et y expérimentent une autre culture du naturel. Leur perspective questionne alors la raison d’être même de la permaculture : disparaîtra-t-elle lorsqu’il sera devenu culturel d’être naturel ?
Ce séminaire, ouvert à toutes et à tous, animé par le groupe des «Humanités environnementales», vise à présenter et discuter des travaux, réalisés ou en cours, qui participent à cette ambition non seulement théorique, mais également épistémologique.
Pour tout renseignement : Christophe.Gilliand@unil.ch et Diane.Linder@unil.ch