Mikhaïl Chichkine et Maud Mabillard
La soirée initialement prévue au Cercle littéraire de Lausanne a malheureusement due être annulée.
–––Nous vous proposons à la place une rencontre virtuelle en ligne.–––
Mikhaïl Chichkine, auteur d’origine russe établi en Suisse depuis 1995, évoque dans ce nouveau recueil de textes (Le manteau à martingale, éditions Noir sur blanc, 2020) les relations entre la Suisse et la Russie d’un point de vue autobiographique aussi bien politique et littéraire. Avec la traductrice Maud Mabillard, qui a transposé ces proses du russe en français, il évoquera ces passerelles qui conduisent de Guillaume Tell et de Robert Walser à Nabokov. Au delà des lectures, nombreuses, il sera aussi question de son enfance soviétique, et du chemin de l’exil qui a fini par le rapprocher de la littérature russe et de sa véritable langue d’écrivain. Rencontre animée par Anastasia de la Fortelle. En collaboration avec le Centre de traduction littéraire de Lausanne.
Merci de vous inscrire auprès
de la Prof. Anastasia de La Fortelle: Anastassia.ForquenotDeLaFortelle@unil.ch
Le manteau à martingale, trad. par Maud Mabillard, éditions Noir sur blanc, 2020
Mikhaïl Chichkine, qui s’était donné pour mission d’adapter le modernisme « à la Joyce » aux lettres russes, se révèle ici au lecteur dans une simplicité et une intimité nouvelles. Qu’il évoque les relations entre la Suisse et la Russie, l’importance du mot ou le destin de l’écrivain, ses textes sont émaillés de détails biographiques qui leur confèrent la saveur toute personnelle du souvenir. Le texte sur Robert Walser, auquel il voue une grande admiration, est un chef-d’œuvre : c’est, selon Paul Nizon, l’hommage éblouissant d’un écrivain à un autre écrivain. (présentation de l’éditeur)