Journée d’étude interdisciplinaire organisée par la section d'histoire de l'art (UNIL) et la CUSO
Notre condition contemporaine est marquée par l’horizon de la fin de la relation viable entre les humains et la Terre. Cette «rupture métabolique» (Foster, 2000), diversement théorisée, a aujourd’hui investi la conscience collective et à peu près tous les domaines de la connaissance, jusqu’à produire un nouveau tournant dans l’art contemporain. En posant des questions ontologiques, épistémologiques et esthétiques fondamentales - des questions considérées en substance comme politiques - l’écologie a ainsi donné lieu à une importante nouvelle production dans l’art et la théorie contemporaine. Il s’agira ainsi dans cette journée d’étude ouverte à de multiples perspectives, d’explorer cette production, ces dialogues contemporains entre art et écologie, dont le coeur nous semble résider en la tentative commune de rendre sensible notre rapport actuel au monde, mais aussi et peut-être surtout d’en imaginer un autre, afin que l’horizon qui se dessine ne soit pas inéluctable.
Conception et organisation: Julien Currat
Modération: Julien Currat, Nathalie Dietschy, Kornelia Imesch Oechslin (UNIL)
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