Conférence de Johann Recordon (Centre de compétences en durabilité de l'UNIL) organisée dans le cadre du cours public "Les défis numériques du contemporains" du Master interfacultaire en humanités numériques.
Qu’il soit palpable ou non, le numérique est devenu un acteur central de la société moderne et a pris place dans nos vies, plus encore depuis la pandémie de Covid-19.
S’il représente une opportunité de réduire nos déplacements grâce au télétravail ou d’optimiser l’efficience énergétique de nos bâtiments grâce à la domotique, les coûts environnementaux et sociaux liés au numérique sont conséquents et représentent un enjeu majeur, soulevé par la littérature sur la durabilité. Au-delà de ce premier constat, on identifie un second enjeu lié aux représentations du monde. En effet, le numérique, comme toutes les technologies, n’est pas neutre. Il implique des visions de la société et de la nature. Il apparaît alors nécessaire d’analyser les croyances qui l’accompagnent, mais aussi les objectifs des acteurs publics et privés qui l’actionnent.
Dès lors, dans l’optique d’une société compatible avec les limites planétaires, que faire du numérique ? Que voulons-nous garder de celui-ci et sous quelles conditions ?
Ce cours public s’insère dans le cycle « Les défis contemporains du numérique », organisé par le Master interfacultaire en humanités numériques commun aux facultés des lettres, des sciences sociales et politiques, et de Théologie et de sciences des religions, en partenariat avec L'éprouvette, Laboratoire Sciences et Société de l'UNIL. Il fait partie du programme de médiation scientifique de l'UNIL "Cultures numériques".