Dans le cadre du séminaire des humanités environnementales
L’anthropologie économique existentielle étudie les motivations profondes de notre participation au système économique – révélant notamment le rôle de nos rapports humains à la mort. Dans ma thèse, qui s’inscrit dans ce champ, j’explore plus particulièrement certaines positions idéologiques polarisées au sujet de la croissance économique face aux limites écologiques, en y intégrant le rôle clé joué par la qualité de nos rapports au vivant. Je proposerai dans cette présentation une exploration de ces positions au travers du cadre d’analyse de l’autorégulation existentielle – tel que développé dans ma recherche. Un des enjeux de cette lecture est de pouvoir dessiner des pratiques d’autorégulation qui seraient non seulement plus efficaces psychologiquement, mais aussi plus vertueuses écologiquement parlant.
Sarah Koller vient de soutenir sa thèse en sciences de l’environnement à l’Université de Lausanne. En parallèle à son travail de recherche, elle co-facilite depuis plusieurs années des ateliers de reconnexion au vivant à travers l’écopsychologie et le Travail qui relie, une méthode élaborée par Joanna Macy. Sarah travaille également comme chargée de missions au Centre de compétences en durabilité à l’Université de Lausanne, et intervient comme indépendante auprès de différents milieux. Elle est également active dans plusieurs projets à la frontière entre arts et sciences.
Cet événement initialement prévu le mercredi 20 mars 2024 est reporté au 17 avril 2024.