Le vent semble avoir tourné. Même les responsables gouvernementaux fervents de libéralisme souscrivent aujourd’hui à des politiques publiques davantage interventionnistes. Crise après crise, les pouvoirs publics sont appelés à la rescousse ou s’empressent d’intervenir : interdictions, protectionnisme, garanties étatiques, subventions et subsides. Cette évolution est-elle une première dans l’histoire ? Peut-on encore croire à l’idée qu’un marché libre puisse assurer la croissance et la justice sociale ? La liberté économique prévue par la Constitution suisse est-elle menacée ? Voici des questions à soulever dans le cadre des échanges entre – et avec – nos panelistes.
Le vent semble avoir tourné. Même les responsables gouvernementaux fervents de libéralisme souscrivent aujourd’hui à des politiques publiques davantage interventionnistes. Crise après crise, les pouvoirs publics sont appelés à la rescousse ou s’empressent d’intervenir : interdictions, protectionnisme, garanties étatiques, subventions et subsides. Cette évolution est-elle une première dans l’histoire ? Peut-on encore croire à l’idée qu’un marché libre puisse assurer la croissance et la justice sociale ? La liberté économique prévue par la Constitution suisse est-elle menacée ? Voici des questions à soulever dans le cadre des échanges entre – et avec – nos panelistes.
Jacob Soll est professeur de philosophie et d’histoire à l’Université de Californie du Sud (Los Angeles). Récompensé par de nombreux prix prestigieux, auteur et conférencier renommé, dans son dernier ouvrage à succès Free Market, il retrace les relations historiques entre l’Etat et le marché libre pour que nous comprenions mieux notre propre tradition économique.
Andrea Graber Cardinaux est vice-directrice de la Commission de la concurrence, l’organe chargé notamment de prévenir les entraves étatiques à la concurrence. Responsable du domaine Industrie et production, elle est docteure en économie politique de l’Université de Fribourg avec une formation postgrade en droit des cartels.
Béla Kapossy est professeur d’histoire moderne à l’Université de Lausanne. Il a dirigé le collège des humanités de l’EPFL et anime le projet Lumières.Lausanne. Il s’intéresse aux conditions que les penseurs européens ont identifiées afin d’expliquer pourquoi certains pays ont réussi là où d’autres ont échoué.