Organisé par Victoria B. Fendel (Oxford), Robin Meyer (Lausanne), Antoine Viredaz (Lausanne)
Contexte :
Historiquement, les conceptions de « langue » et d’« identité » ont toujours été liées dans des discours déterministes tels que « une langue – une nation » ou « multilinguisme en tant que problème » qui ne reflètent plus notre compréhension moderne de la langue dans la société (cf. Bennett et Fisher 2022 : 18). Mais l’identité doit plutôt être conçue comme « multiforme, fluide et dynamique, et donc en constante construction et (re-)négociation, et comme un phénomène à la fois individuel et social » (cf. Bennett et Fisher 2022 : 16). Cette approche reflète, au sens large, une idée post-structuraliste de l’identité : comme système sémiotique, la langue fonctionne, d’une part, comme un outil de construction identitaire, et, d’autre part, comme un possible emblème des choix identitaires (cf. Halliday et Webster 2007 : 255). Cependant, tous les choix linguistiques ne sont pas forcément intentionnels et tous les indices identitaires ne sont pas interprétés par l’environnement de la manière souhaitée par l’individu (Block 2022 : 187 ; Foucault 1981).
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