Des montagnes de questions, dans le cadre du STAMM
Traductrice littéraire de l’allemand et de l’anglais, Stéphanie Lux a traduit Christine Wunnicke (Prix Nerval-Goethe 2020), Clemens Setz, Paula Fürstenberg, Julia von Lucadou (Prix suisse de littérature 2019) et bien d'autres autrices et auteurs pour les éditions Actes Sud et Jacqueline Chambon, notamment.
Un parcours réussi pour cette "transclasse et transfuge de langue" comme elle se désigne elle-même. Pourtant, avec toute son expérience, le constat est parfois rude: peut-on considérer la traduction littéraire comme un métier? peut-on en vivre?
Cette question et d'autres – portant sur les relations avec les éditeurs et éditrices, les lectrices, les auteurs et autrices – sont au cœur de l'ouvrage qui vient de paraître dans la collection Contrebande, "un repaire pour celles et ceux qui traduisent", et un repère pour les lectrices et lecteurs de traduction.
Nous partirons de cet ouvrage pour aborder ensemble des questions essentielles de notre pratique de la traduction et des conditions de travail qu'elle nous offre actuellement...et que nous souhaiterions pour l'avenir.
Discussion animée par Camille Logoz
Dans le cadre du Stamm - rencontre suisse romande pour traductrices et traducteurs littéraires