Journée d'études organisée par le Décanat de la Faculté des lettres pour faire dialoguer les enseignantes et enseignants, les étudiantes et étudiants, ainsi que les membres du personnel administratif et technique autour de la question de la communication inclusive.
Cette journée d’études a pour but de réfléchir à la communication inclusive en Lettres : quelles sont les pratiques écrites, orales et visuelles ? Comment ces pratiques évoluent-elles et en fonction de quoi ? Sont-elles appliquées à tous les types de discours et de communication ? Varient-elles selon les générations ? La communication inclusive sert-elle l’égalité ou creuse-t-elle les différences ? Faut-il la réguler ? Quelle est sa place dans la création littéraire et artistique ?
Ce sont là quelques-unes des questions que cette journée d’études souhaite aborder en donnant la parole à trois spécialistes et en invitant au dialogue les membres des corps professoral, intermédiaire et estudiantin, le personnel administratif et technique, un auteur et une autrice. La table ronde permettra également de discuter des résultats de récents sondages sur la communication inclusive effectués au sein de la Faculté des lettres.
Programme
9h - Accueil par Liliane Michalik (vice-rectrice Égalité, diversité et carrières de l'Université de Lausanne)
9h15 – 10h15 - Pascal Gygax (psycholinguiste à l'Université de Fribourg) : « Écriture inclusive : une tempête dans un verre d’eau ou une réponse à un vrai problème ? »
10h15 – 11h15 - Anne Dister (linguiste à l'Université Saint-Louis-Bruxelles) : « Entre guides et décrets : la féminisation des noms et des textes en Belgique francophone »
11h15 – 11h30 - Pause
1h30 – 12h30 - Bernard Cerquiglini (linguiste, professeur émérite de l’Université de Paris, membre de l’OuLiPo) : « Féminisation : le parti de la langue »
12h30 – 14h - Buffet
14h – 16h - Table ronde sur la communication inclusive
Avec la participation de Daniel Maggetti (professeur à la Faculté des lettres et auteur), Silvia Ricci Lempen (autrice), Sophie Weerts (professeure à la Faculté de droit, des sciences criminelles et d'administration publique) et de représentant·e·s du corps estudiantin.
Modération assurée par Danielle van Mal-Maeder (vice-doyenne Relève, égalité et formation continue de la Faculté des lettres) et Rudolf Mahrer (vice-doyen Qualité, communication et innovation de la Faculté des lettres)