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Dans le cadre des séminaires de recherche du laboratoire, le THEMA a le plaisir d'accueillir Madame Anne Siggen, doctorante à l'Université de Lausanne.
Bio
Anne Siggen est titulaire d'un Bachelor en Sciences des religions de l'Université de Fribourg et d'un Master en Sciences sociales de l'Université de Lausanne dans la spécialisation Culture, communication et médias. En parallèle de ses études, elle a travaillé à l'association Rhizome en tant que collaboratrice scientifique chargée des questions liées à la radicalisation violente. Cette riche expérience l'a amenée à réaliser un excellent mémoire sur les parents faisant appel à l'association suite à la conversion à l'islam de leur fils ou de leur fille.
Elle effectue actuellement une thèse en sociologie sous la direction de Philippe Gonzalez sur les enjeux institutionnels et interactionnels de la gestion des extrémismes violents en contextes suisse, belge et québécois. Elle s'intéresse aux acteurs et actrices de terrain ainsi qu'à leurs activités concrètes, en observant comment la notion de radicalisation est toujours (re) contextualisée suivant les politiques publiques et les mandats étatiques à l'œuvre. Il s'agit ainsi d'impulser une réflexion en commun sur ce qui est entendu par radicalisation aujourd'hui et d'améliorer la prise en charge de tiers.
Résumé
L’aumônerie de l’armée suisse s’est passablement développée ces dernières années en proposant un service déconfessionnalisé accessible à toutes et tous, quelles que soient les convictions des militaires. Elle conclue aussi des partenariats à partir de 2020 avec des communautés évangéliques, israélites et musulmanes. Dans ce cadre-là, la recherche s’interroge en particulier sur la façon dont les aumôniers évangéliques composent avec leurs convictions lorsqu’ils dispensent un service dans une institution publique.
Retour sur la question de l’accès au terrain au sein d’une institution encore peu investiguée en sciences sociales.